Résumé :
10:00 a.m. The principal of Opportunity High School finishes her speech, welcoming the entire student body to a new semester and encouraging them to excel and achieve.
10:02 a.m. The students get up to leave the auditorium for their next class.
10:03 a.m. The auditorium doors won’t open.
10:05 a.m. Someone starts shooting.
Told from four different perspectives over the span of fifty-four harrowing minutes, terror reigns as one student’s calculated revenge turns into the ultimate game of survival.
Genre : Contemporain / YA
Parution (VF) : Hachette Romans – 2 novembre 2017
Roman lu en VO.
Mon avis :
J’ai envie de vous parler de ce livre depuis que je l’ai fini, sans jamais réussir à mettre les mots dessus. Parce que ce roman, j’attends TELLEMENT fort qu’il paraisse en France et que vous puissiez tous le découvrir. Parce qu’avec le nouveau roman de Benjamin Alire Saenz, c’est l’un des romans que j’ai lu cette année, si ce n’est de ces dernières années. This is where it ends est une claque. Un roman qui vous marque, qui vous retourne, qui vous choque, mais qui est terriblement nécessaire. Un roman, qui, pour moi, rend hommage à toutes les victimes de tueries dans les établissements scolaires commises par des adolescents de par le monde.
Alors ce roman, je vais le défendre jusqu’au bout. Je vais vous enquiquiner avec. Parce que c’est l’un de mes coups de coeur de cette année et que j’ai déjà hâte de lire le prochain roman de l’auteur qui paraîtra en VO en décembre. Mais avant tout, parlons de This is where it ends et de pourquoi ce roman est une véritable claque.
Si j’ai craqué pour ce roman, c’est à cause de sa couverture et de son résumé, des plus énigmatiques, mais qui en même temps laisse présager bien des choses terribles pour notre lecture. On lit rarement des romans qui traitent de fusillades, surtout en littérature young-adult, et pourtant à l’heure où certains défendent le port d’armes pour tous, où l’on parle de retour à la peine de mort et où les fusillades deviennent presque banales, ce genre de titres est extrêmement important.
Dans This is where it ends, nous suivons l’histoire de quatre adolescents qui nous offrent quatre points de vue différents sur l’histoire. Quatre points de vue pour une histoire qui dure 54 minutes, 54 minutes plongés dans la terreur, dans l’horreur, dans l’incompréhension. Marieke Nijkamp ne nous épargne rien ici, elle ne mâche pas ses mots, n’embellit pas les choses pour les rendre plus faciles à supporter, bien au contraire. Elle nous met face à la réalité, face à tout ce que ses adolescents vivent. Rien n’est facile, et pourtant… Pourtant, on s’accroche au roman comme on s’accroche à l’espoir que les choses finissent par s’arranger. On en arrive presque à espérer que tout cela n’est qu’un mauvais rêve.
Alors on suit ces adolescents, on découvre leurs relations, leurs rêves, leurs espoirs… Et on s’attache tellement à eux ! Qu’on les connaisse depuis quelques pages, qu’ils soient principaux ou secondaires, on a mal à chaque fois que l’on voit une personne mourir ou souffrir. Plus que de lire cette histoire, on la vit, et elle remue quelque chose au plus profond de nous-même. This is where it ends nous prend aux tripes, nous retourne le cerveau et l’estomac, et pourtant… On a envie d’y retourner. De le relire. D’y replonger. Marieke Nijkamp m’a offert ici un roman qui m’a profondément bouleversé et marqué. Un roman que j’ai envie de défendre, dont j’ai envie de parler pendant des heures, mais surtout un roman unique et important. Alors, à tous, quand il paraîtra en France : lisez-le.