Résumé :
Les prophéties n’existent que si quelqu’un a suffisamment de courage pour les réaliser.
Elia est une Passeuse d’Âmes, un être sans émotions. Elle doit exécuter ceux qui sont devenus des poids pour la société : vieux, malades, opposants… Mais un jour elle ne parvient plus à obéir aux ordres et s’enfuit dans la région la plus déshéritée du pays, là où les Passeurs d’Âmes sont considérés comme les pires ennemis. Au plus profond d’immenses mines à ciel ouvert, Elia découvrira, telle une pépite, une destinée qui la dépasse.
Genre : Young-adult/Dystopie
Parution : Pocket Jeunesse – 4 Mai 2016
Mon avis :
Si Elia, la passeuse d’âmes n’était pas un roman qui me tentait au moment de sa parution, le joli sourire et la gentillesse de Marie Vareille lorsque je l’ai rencontré aux Oniriques à Meyzieu en mars m’a finalement donné l’envie de laisser sa chance au roman et après quelques mois à traîner dans ma PAL, j’ai fini par me lancer dans la lecture de ce titre. Et loin d’être déçue, j’ai complètement adoré ce roman au point de le dévorer en une soirée ! Impossible pour moi de décrocher avant de connaître le dénouement et je n’ai déjà qu’une hâte : lire la suite (qui heureusement sort le mois prochain hahaha.).
Vous l’aurez compris, Elia, la passeuse d’âmes a été un excellent moment de lecture. Si je n’ai eu un coup de cœur du fait que trop de questions restent en suspens et que le comportement de certains personnages m’a perturbé (coucou le papa d’Elia !), j’ai tout simplement adoré ma lecture que j’ai trouvé très immersive et passionnante. Une fois plongée dans le roman de Marie Vareille, il m’a été impossible d’en ressortir tant le rythme et l’intrigue sont palpitants. Difficile de reprendre son souffle quand tout n’est qu’une question de survie et que le quotidien de notre héroïne se voit bouleversé du jour au lendemain…
Parlons d’Elia justement. Elia, c’est une jeune fille au caractère bien trempé, très têtue, mais qui souffre d’une anomalie : elle est rousse. Déclarée à 13 ans comme étant une passeuse d’âmes (une personne ne ressentant aucune empathie), son rôle au sein de la Société est d’euthanasier les personnes n’ayant plus de rôle à jouer dans celle-ci. Mais le quotidien d’Elia va se voir chambouler le jour où les Défenseurs vont lui apporter un rebelle Nobosas et qu’elle le laissera fuir, mettant sa vie et celle de sa famille en danger… Condamnée à fuir dans les terres de mines du Nord, elle qui était une privilégiée va découvrir les bas-fonds et la vérité à propos des Nobosas.
Ce choc des cultures est ce qui m’a tout particulièrement plu dans ce roman. Si Elia a beaucoup d’a-priori du fait de la culture dans laquelle elle a toujours baigné, elle laisse toutefois leur chance aux gens qui l’entourent et finir par apprendre énormément d’eux. En effet, plutôt que de prendre les Nobosas de haut, elle devient l’une d’entre eux et prend le temps de comprendre leur culture et leurs racines. Elle noue ainsi des liens avec certains d’eux et se rend compte que beaucoup des choses sur elle-même ne sont qu’un mensonge. Une vérité qui sera difficile à encaisser et qui l’obligera tant à revoir ses priorités qu’à se dépasser elle-même…
La plume de Marie Vareille nous entraîne donc dans une histoire incroyable et passionnante. Le rythme est effréné et on ne s’ennuie jamais, d’autant plus que l’héroïne est badass et qu’il est passionnant de la suivre. Moi qui saturait de la dystopie depuis 2-3 ans, je peux vous dire qu’Elia, la passeuse d’âmes fait partie des meilleures du genre avec Red Rising de Pierce Brown (et vous savez combien j’aime d’amour cette trilogie). Nul doute qu’à la parution du deuxième tome, je vais me jeter dessus !
2 commentaires
Coucou Chouquette! Tu es une tentatrice…comment ne pas avoir envie de lire ce livre? Bonne soirée!
Haha, c’est que je fais bien mon boulot si j’ai réussi à te donner envie de le lire le roman ^_^