Résumé :
They call him father, liberator, warlord, Reaper. But he feels a boy as he falls toward the pale blue planet, his armor red, his army vast, his heart heavy. It is the tenth year of war and the thirty-second of his life.
A decade ago, Darrow was the hero of the revolution he believed would break the chains of the Society. But the Rising has shattered everything: Instead of peace and freedom, it has brought endless war. Now he must risk everything he has fought for on one last desperate mission. Darrow still believes he can save everyone, but can he save himself?
And throughout the worlds, other destinies entwine with Darrow’s to change his fate forever:
A young Red girl flees tragedy in her refugee camp and achieves for herself a new life she could never have imagined.
An ex-soldier broken by grief is forced to steal the most valuable thing in the galaxy—or pay with his life.
And Lysander au Lune, the heir in exile to the sovereign, wanders the stars with his mentor, Cassius, haunted by the loss of the world that Darrow transformed, and dreaming of what will rise from its ashes.
Genre : SF
Parution : 16 janvier 2018 – Hodder & Stoughton
Mon avis :
Si vous ne saviez pas encore, la série Red Rising de Pierce Brown fait partie de mes chouchoutes et des meilleurs titres que j’ai lu ces dernières années. Construite, développée, travaillée, brillante et passionnante, Red Rising a été un vrai coup de coeur pour moi et j’avais été bien triste de quitter cet univers après le tome 3… Bonheur et joie dans ma vie donc quand l’auteur a annoncé qu’il y aurait au moins 3 autres tomes à cette série ! Ainsi, après avoir été repoussé de 6 mois, Iron Gold a enfin rejoint ma bibliothèque et mes mains de lectrice. Est-ce qu’on en parle de combien ce fût un immense coup de coeur ? Oui. Au point que ça fait 1 semaine que je suis en plein book hangover. Merci Pierce Brown haha.
Iron Gold, c’était LA parution que j’attendais cette année. Si j’attends aussi avec beaucoup d’impatience A reaper at the gates de Sabaa Tahir, rien ne pouvait supplanter dans mon coeur l’impatience de découvrir Iron Gold. De fait, quand j’ai reçu ce beau bébé de 600 pages où la police d’écriture et les marges sont loin d’être énormes, j’ai su que j’allais me régaler pendant un petit moment. J’ai du mettre environ 2 semaines pour le lire, en prenant mon temps, mais sachez que si le style est accessible si vous maîtrisez l’anglais, il risque d’être plus ardu si vous avez un niveau plus moyen dans la langue de Shakespeare.
Mais parlons un peu du contenu : Iron Gold est encore meilleur que Golden Son. Et que tout ce à quoi je m’attendais avec ce titre. C’est vous dire… D’habitude, quand des tomes sont rajoutés à une saga, je suis souvent déçue et pourtant, ici, j’ai retrouvé tout l’incroyable travail de Pierce Brown. On alterne les points de vue sans forcément voir où l’auteur veut nous emmener, et quand tous les fils se démêlent enfin et nous entraînent vers une chute aussi brutale qu’impensable, on se retrouve littéralement sur les fesses, subjugué par le talent de Pierce Brown pour nous faire dévorer ses romans et en redemander après. La fin est un crève-cœur, mais finalement, tout le roman l’est peut être tout autant. Tout ici est une histoire de choix et de leurs conséquences. Tout est politique, guerre, paix, complots. Le tout est tellement bien fait et bien écrit que c’est un plaisir sans fin que de plonger entre les pages de ce roman !
J’ai d’autant plus aimé le fait que l’histoire se déroule 10 ans après l’avènement de la République et que l’auteur nous montre l’évolution de la société, mais aussi des personnages. De fait, si l’on retrouve Darrow, Sevro et les autres, on découvre aussi de nouveaux personnages auxquels on s’attache énormément. Pourtant, Pierce Brown ne semble pas résister à l’envie de torturer son lecteur et certains passages sont… argh, disons qu’ils vont vous briser le cœur. En effet, Iron Gold n’est pas une lecture dont on sort indemne, c’est une lecture qui change quelque chose de subtil en nous et qui m’a fait un effet que peu de romans me font : l’impression d’avoir lu un très grand roman. Pour moi qui ne suit pas une grande adepte de science-fiction, je peux vous dire que là, on tient quelque chose de vraiment excellent et passionnant, même pour ceux qui n’aiment pas le genre de base.
Avec Iron Gold, Pierce Brown signe le meilleur opus de la série à mes yeux et j’ai déjà hâte que paraisse Dark Age pour le dévorer. Parce que cette lecture fût intense, passionnante, incroyable, et que ses personnages me manquent déjà.
« I know it may be impossible to believe now, when everything is dark and broken, but you will survive this pain little one. Pain is a memory. You will live and you will struggle and you will find joy. And you will remember your family from this breath to your dying days, because love does not fade. Love is the stars, and its light carries on long after death. »