
Résumé :
L’Ancien Monde a disparu. Londres laisse place à Lowndon Fields. Les hommes se sont organisés en guildes, guidés par leurs chi, leur nature profonde : la guilde des marchands, des inventeurs, des alchimistes, des immergeants, des guides.
L’homme tâche de vivre en harmonie avec la nature qui est laissée libre d’évoluer à sa guise partout où elle le souhaite : arbres, plantes envahissent les immeubles et les rues. Les animaux sont devenus des Gardiens, protecteurs des hommes et particulièrement respectés. Différentes guildes dirigent le nouveau monde. Grâce aux immergeants, il essaye de comprendre et d’éviter de faire les mêmes erreurs que leur ancêtre. Celeste, une jeune fille de 17 ans et qui ne connaît pas son Chi. Elle rencontre Calissa, une ancienne chimériste, dernière de son espèce. Elle découvre alors la confrérie des Sans Loi.
Genre : Dystopie / Fantasy
Parution : SNAG – 3 Octobre 2019
Mon avis :
Je ne m’étais pas replongée dans une dystopie / fantasy depuis plusieurs années, et j’ai eu un peu de mal à me remettre en selle je l’avoue. Puis, je me suis laissée prendre dans le récit de Vania Prates dans une ambiance Monde d’Ewilan/Croisées des mondes, le fil rouge de mes lectures d’octobre à décembre, j’ai l’impression 😂
Dans La Cité des Chimères vous allez découvrir des personnages féminins forts, puissants et attachants dont j’ai adoré suivre le parcours travers ce monde post-apocalyptique. La jeune Céleste, qui tente de trouver sa voie malgré son absence de chi, et Calissa, une contrebandière qui nous amène à nous plonger dans les méandres de ce monde : coup bas, intrigues politiques et tentatives de meurtres sont au rendez-vous.
La plume de Vania Prates est fluide et très agréable à lire, avec des chapitres courts alternant les 2-3 personnages principaux. L’intrigue et l’univers se dévoilent parallèlement pour amener au fur et à mesure les concepts particuliers régissant ce monde afin de ne pas perdre le lecteur. Passer les premiers chapitres le rythme s’accélère et ne m’a pas lâché jusqu’à la fin !
J’ai été sensible à la plupart des thèmes qui sont développés dans “La cité des Chimères” : la recherche d’une harmonie entre la Nature, les animaux et surtout avec soi-mếme, mais également la responsabilité de la diffusion et de la protection d’un savoir réservé à une guilde, thème qui m’a rappelé la lecture du roman de Lois Lower : Le passeur.
Bref, si vous cherchez un univers qui pourra rivaliser avec ceux de Philip Pullman et de Pierre Bottero tout en ayant des touches des premières dystopies, je vous conseille de vite vous plonger dans “La cité des Chimères”.
J’ai appris qu’un tome 2 est déjà prévu, mais le tome 1 pourrait aussi bien se suffire à lui-même permettant à tous, même les frileux des sagas, de plonger dans ce récit riche et profond.