
Résumé :
2018.
À la suite d’un accident, Jo apprend qu’elle risque la rupture d’anévrisme, et que l’opération qui pourrait la sauver n’est pas sans risques. Persuadée qu’elle va mourir, elle se réfugie chez son grand-père. Elle découvre alors qu’il a reçu quinze ans plus tôt un pendentif, accompagné de quelques mots griffonnés : « De la part de Charlotte, qui n’a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » Déterminée à percer ce secret de famille, Jo se rend en Angleterre, sur les traces du mystérieux bijou.
1929.
Charlotte et son mari se rendent à New York en voyage d’affaires. Là-bas, la jeune femme s’éprend du charmant Ryan Lorsqu’il apprend qu’elle l’a trahi, son époux, pris d’un violent accès de rage, la laisse pour morte. À son réveil, Charlotte comprend, effondrée, qu’il est parti avec ses papiers : il lui est désormais impossible de rentrer en France et de rejoindre son fils Gabriel.
Un roman qui traverse les océans, les générations, et s’interroge sur la maternité dans la vie d’une femme.
Genre : Roman / Fiction historique
Parution : Editions Charleston – 17 mars 2020
Mon avis :
Les romans de Clarisse Sabard font partie de ces titres que j’achète les yeux fermés et que j’attends chaque fois comme le Messie… Oui, rien que ça. Il faut dire qu’avec cette autrice, chaque nouveau roman est l’assurance de passer un très bon (et beau) moment de lecture, loin de notre quotidien et avec des héroïnes tellement attachantes que l’on dévore chaque page. De fait, j’attendais impatiemment que La femme au manteau violet arriver dans ma boîte aux lettres, surtout en ces temps de confinement…
Et une fois reçu, j’ai plongé dedans tête à la première pour en ressortir enchantée à la fin. J’aime énormément cette capacité qu’à Clarisse Sabard a se renouveler à chaque nouveau roman. Si le fond des secrets de famille reste, aucune des histoires que j’ai pu lire d’elle n’a été la même que les précédentes. Chaque fois, l’autrice nous propose de nous retrouver dans une époque différente, avec des personnages aux personnalités différentes. Ce qui fait l’immense force des romans de Clarisse Sabard de mon point de vue, puisque l’on ne s’ennuie pas, même si l’on décide d’enchaîner les lectures (soyons fous ! ^^).
Ici, nous suivons donc Jo qui, suite à un accident, apprend qu’elle souffre d’un anévrisme et va partir en Angleterre, en quête d’une vérité bien cachée… On se retrouve alors plongée dans une histoire de famille entre la France, l’Angleterre et les Etats-Unis, au cœur des années 30, alors même que la situation de la femme était bien différente de ce qu’elle est aujourd’hui. De fait, le parallèle entre passé et présent n’en est que plus fort et intéressant. On s’attache à Jo, mais aussi énormément à Charlotte qui se retrouve dans une situation absolument intenable.
Au-delà des personnages féminins très fort, j’ai aimé tout l’univers dans lequel se base l’histoire. Le New-York des années 30 avec ses clubs et sa mafia, les mensonges, l’univers impitoyable, l’entraide dans les quartiers populaires, le début de la libération de la femme… Ce roman a ce petit truc en plus qui fait que l’on a envie de rester plonger dedans et d’oublier notre quotidien pendant quelques heures.
Le rythme et la plume de Clarisse Sabard n’y sont, bien évidemment, pas pour rien et vraiment, quel bonheur ! Clarisse sait comment distiller ses révélations et laisser planer un certain suspense, même si on finit par deviner certaines choses… Ce qui ne gâche pas pour autant le plaisir de la révélation. On prend du plaisir du début à la fin, et c’est pour cela que j’aime autant les romans de Clarisse Sabard. A lire sans modération pendant le confinement comme après. ♥